…denn auch superreiche Franzosen wollen mehr Steuern bezahlen: 16 Personen, darunter SocGen-Chef Frédéric Oudéa, haben dafür einen Appell unterschrieben

Sie wollen einen «ausserordentlichen Beitrag» leisten, um die derzeitigen Probleme Frankreichs zu lösen. Dieser Beitrag solle aber auch von allen reichen Franzosen erhoben werden – er sei entsprechend dem Vermögen zu errechnen.

Die Forderung stammt von 16 reichen Personen in Frankreich – darunter L'Oréal-Milliardärin Liliane Bettencourt, Total-Chef Christophe de Margerie,  Volvo- und AstraZeneca-Präsident Louis Schweitzer sowie Air-France-KLM-Präsident Jean-Cyril Spinetta. Als einziger Vertreter der Finanzindustrie beteiligte sich Société-Générale-CEO Frédéric Oudéa an der Unterschriftenaktion.

Der Aufruf wurde vom «Nouvel Observateur» lanciert und verbreitet – er ist gewiss ein starker Beitrag in der Debatte, ob Reiche und Superreiche verstärkt zur Finanzierung der Staatsschulden herangezogen werden sollen.

Der französische Aufruf schränkt vorsichtigerweise aber auch ein, dass die ausserordentliche Abgabe «in vernünftigen Proportionen» bleiben müsse, um unerwünschte Folgen wie Kapitalflucht und Steuerhinterziehung zu vermeiden.

Hier der Text im Original:

«Nous, présidents ou dirigeants d'entreprises, hommes ou femmes d'affaires, financiers, professionnels ou citoyens fortunés, souhaitons l'instauration d'une "contribution exceptionnelle" qui toucherait les contribuables français les plus favorisés. Cette contribution serait calculée dans des proportions raisonnables, dans le souci d'éviter les effets économiques indésirables tels que la fuite des capitaux ou l'accroissement de l'évasion fiscale.

Nous sommes conscients d'avoir pleinement bénéficié d'un modèle français et d'un environnement européen auxquels nous sommes attachés et que nous souhaitons contribuer à préserver. Cette contribution n'est pas une solution en soi : elle doit s'inscrire dans un effort plus global de réforme, tant sur les dépenses que sur les recettes.

Au moment où le déficit des finances publiques et les perspectives d'aggravation de la dette de l'Etat menacent l'avenir de la France et de l'Europe, au moment où le gouvernement demande à tous un effort de solidarité, il nous semble nécessaire d'y contribuer.»